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Le film
Au début de la vingtaine, Hiam Abbass a quitté son village natal palestinien pour poursuivre son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs.
Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Elle interroge pour la première fois les choix audacieux de sa mère, son exil choisi et la façon dont les femmes de leur famille ont impacté leurs vies.
Le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer. Des femmes qui préservent leur mémoire intime et collective par la force de leurs liens, malgré l’exil, la dépossession et les déchirements.
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Sa réalisatrice
Lina Soualem est une réalisatrice et comédienne née à Paris d’un père algérien et d’une mère palestinienne. Après des études d’histoire et de sciences politiques à l’Université de la Sorbonne, elle travaille en tant que programmatrice pour le Festival International de Cinéma des Droits de l’Homme de Buenos Aires en Argentine. Elle joue dans trois longs métrages, avant de réaliser en 2019 son premier long métrage documentaire, leur Algérie qui a reçu une dizaine de prix.
Son deuxième long métrage documentaire, Bye Bye Tibériade, est lui aussi sélectionné par de nombreux festivals prestigieux à travers le monde. Il est notamment nommé pour représenter la Palestine aux Oscars 2024.
La projection sera suivie d'une discussion.
Cette projection est organisée par la JOC Liège, l'Espace Georges Truffaut, la Maison des Femmes d'Ici et d'Ailleurs et Voix De Femmes.
Elle rejoint l'initiative United screens for Palestine : un collectif ouvert et décentralisé de programmateur·ices, travailleur·euses culturel·les et de lieux de diffusion. Il répond à la paralysie provoquée par le génocide en cours ainsi qu'à l'augmentation de la police, de la censure et de la criminalisation de tout ce qui est palestinien. Il vise à faire de chaque projection un espace de conversation, d'apprentissage et surtout de mobilisation. Il est convaincu que présenter ces films, c'est insister sur le fait qu'être témoin est un processus actif, qui va bien au-delà de l'acte de regarder. Les oeuvres servent de plateformes pour des discussions de fond et une exploration sérieuse du récit historique de la Palestine.
Avec le soutien du Centre du Cinema et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
