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Au temps béni des colonies : un spectacle de Zoubida Mouhssin et Farah Kassabeh

En 1964, il y a pile 60 ans, la Belgique signait avec le Maroc et la Turquie des accords d'immigration qui ont façonné le visage et l'histoire de ces pays.
Depuis, deux générations se sont succédées et les évènements historiques que le Maroc a vécus avant son indépendance restent méconnus voire ignorés, des deux côtés de la Méditerranée.

Avec « Au temps béni des colonies... », Farah Kassabeh et Zoubida Mouhssin offrent un lieu où la mémoire peut ressurgir pour chacun·e, quel que soit son « côté de la barrière ».

Le spectacle met en lumière 44 années de colonisation française au Maroc.Sur scène, deux voix s’entremêlent : celle de l’Histoire qui égrène les moments clefs de la période du « Protectorat » français, et puis la voix d’une jeune femme amazighe, Tilila.
Cette dernière nous partage son histoire, l’impact qu’a eu la présence française sur sa vie, et son arrivée à Casablanca. Elle y découvre comment le colonisateur soumet le corps des femmes colonisées dans le quartier réservé de Bousbir, comme pour signifier qu’en soumettant les corps féminins, il soumet le peuple.

  • Chaque représentation est suivie d'une rencontre avec les artistes. En soirée, la modération sera assurée par Sirine, étudiante en sociologie à l'ULB et militante décoloniale.

Les artistes

Farah Kassabeh est comédienne d’origine marocaine et syrienne. Après s’être installée à Paris où elle a joué dans différents théâtres de la capitale française, elle revient à Bruxelles pour la pièce « Au Temps béni des Colonies, … ». Zoubida Mouhssin est d’origine marocaine. Elle est conteuse, autrice jeunesse et thérapeute en hypnose.

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Illustration : Henri Derche
Illustration : Henri Derche

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Portrait de Zoubida Mouhssin, par Nora Noor
Portrait de Zoubida Mouhssin, par Nora Noor

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Portrait de Farah Kassabeh, par Mathieu Zazzo et Samuel Kirszenbaum
Portrait de Farah Kassabeh, par Mathieu Zazzo et Samuel Kirszenbaum